La liberté peut être définie par le fait d’avoir le choix. J’ai pu démontrer précédemment qu’en soi, tous nos actes sont libres puisqu’ils découlent toujours d’un choix et nos intentions également. Mais nous n’avons pas toujours conscience que nous avons le choix. Et ce manque de conscience de nos choix nous prive de la conscience de notre liberté.

Si nous reprenons la conscience de nos choix et requestionnons les intentions derrière nos actions, nous avons alors accès à plus d’options. Je donnais précédemment l’exemple de faire la vaisselle. Quand par défaut, je fais la vaisselle en pestant intérieurement (voire extérieurement) sur le fait que c’est toujours à moi, que c’est pas juste, que c’est pénible… je me rends compte que j’ai fait un choix par défaut mais que d’autres options s’offraient à moi:

• pour commencer, j’avais la possibilité de ne pas faire la vaisselle.
• J’avais aussi la possibilité de ne la faire qu’à moitié, voire juste une assiette.
• J’avais même la possibilité de casser toute ma vaisselle, et pourquoi pas ?
• …

Ensuite dans l’intention derrière mon action de faire la vaisselle. 

• Par défaut, j’ai choisi de pester
• mais je pouvais la faire en chantant,
• en dansant,
• avec légèreté,
• avec amour,
• avec plaisir
• ou en pestant plus fort,
• en pleurant,
• en criant,
• en hurlant
• …

Je suis donc libre de choisir entre toutes mes options d’actions et d’intentions. Comment arbitrer mon choix ? Ma liberté réside aussi dans l’arbitrage que je vais utiliser pour faire mon choix. Est-ce qu’il existe un choix meilleur que les autres en toutes situations ? Et si tel est le cas, s’il existe à chaque instant un choix meilleur qu’un autre, sommes-nous alors réellement libres quand nous le choisissons ?

En me posant toutes ces questions sur la liberté d’action et d’intention et en soulevant alors les choix plus nombreux, qui s’offrent à moi, j’ai mieux compris la notion de libre-arbitre. J’ai réalisé que être libre, c’est être libre et arbitre. En effet, je suis libre parce que j’ai le choix (et la conscience de ma liberté agrandit le nombre de mes options). Et je suis libre aussi parce que je suis l’arbitre de mon choix. C’est moi et moi-seul qui choisis entre toutes ces options.