5 . Ma philosophie

Introduction

Mon envie de démontrer qu’il était possible de faire tout ce dont on a envie m’a conduit sur les chemins de la philosophie. Toute proportion gardée. Entendons-nous, je n’ai pas fait d’études de philo. J’ai eu les cours de philo obligatoires du lycée, je crois que j’ai eu 10 au bac, ce qui est bien mais pas top. J’ai mené mon enquête à l’aide de google, wikipédia, de https://1000-idees-de-culture-generale.fr/ (c’est un vrai site !). Et j’ai lu « présentations de la philosophie » de André Comte-Sponville recommandé par mon Papa. Il m’a dit texto, enfin plutôt écrit dans un mail car il parle peu: « Je t’ai envoyé sur le kindle un livre d’André Comte-Sponville que je suis en train de lire et qui devrait te donner une partie de réponse avec la profondeur d’un philosophe qui sait toutefois s’exprimer de façon compréhensible, surtout dans ce livre qui s’adresse plus particulièrement à des adolescents. Un petit rattrapage 12 leçons de philosophie de base et en particulier « la morale » et « l’amour ». » Au début, ça m’a un peu vexé, genre je ne peux pas comprendre un ouvrage de philosophie pour adultes. Je l’ai lu et … en fait, c’était parfaitement adapté à mon niveau.

D’autre part, la philosophie étant l’art de se poser des questions et de proposer sa réponse, chacun peut se proclamer philosophe si tant est qu’il s’est posé quelques questions sur le sens de sa vie et qu’il en a formulé une réponse. Je suis en quelque sorte le Monsieur Jourdain de la philosophie. Lui prend conscience qu’il pratique la prose au quotidien et moi, je propose ma propre philosophie. Les philosophes que nous étudions aujourd’hui ont chacun leur philosophie propre, avec quelques recoupements et idées communes, mais il n’existe pas une vérité philosophique universelle. Si cela existait, ce ne serait plus de la philosophie, ce serait une réalité et on n’aurait pas de questions à se poser dessus.

De ma petite expérience, j’ai posé la thèse suivante: dans la vie, on peut toujours faire ce dont on a envie et que ça signifie que l’on est en vie. Je cherche aujourd’hui à le prouver. J’ai donc supposé que quelqu’un avant moi avait déjà proposé cette thèse et qu’il devait exister un ou des philosophes pour l’avoir démontrée avant moi.

J’ai donc commencé à chercher ce qu’on disait de l’envie en philosophie sur les supports cités précédemment. Encore une fois, déception pour moi, quand les philosophes parlent de l’envie, ils parlent plutôt de l’action d’envier que du fait d’avoir envie. La nuance se trouve ici pour moi. Quand j’envie, je peux en vouloir à l’autre d’avoir quelque chose que je n’ai pas. Quand j’ai envie de quelque chose, c’est en dehors d’une comparaison avec ce que l’autre a. Ce que l’autre a peut m’inspirer une envie. Je glisse vers l’autre définition et vers la jalousie quand j’estime que l’autre n’a pas le droit d’avoir quelque chose dont j’ai envie alors que je ne l’ai pas. La nuance se trouve dans la différence entre ces deux propositions : « j’envie mon voisin car il a une voiture » ou « j’ai envie d’une voiture comme mon voisin. » Dans la première, mon voisin est une source de frustration, dans la deuxième mon voisin est une source d’inspiration. 

Dans mes modestes recherches, j’ai cherché à découvrir ce qui avait été dit sur l’origine de l’envie, de l’ordre de la pulsion, qui crée une formule dans mon esprit qui commence par « j’ai envie de… » Ce que j’ai nommée « envie éclair » ou « envie d’expérience ». En philosophie, cela se rapproche de l’origine du désir:

  1. le désir ou le cercle vicieux entretenu par le manque
  2. le désir est l’essence de l’être humain (article avec du Spinoza à l’intérieur !)

Dans un second temps, j’ai cherché à comprendre dans quel cadre la réalisation de nos envies était possible:

  1. le cadre de ma réalité, ce que j’appelle le « cadre de mes envies »
  2. le cadre dans lequel je m’autorise à réaliser mes envies qui se rapproche de la notion de morale telle que décrite par Platon, ce que j’ai nommé « envies d’être »

Dans un troisième temps, le lien entre faire ce dont on a envie et la notion de liberté:

  1. La liberté ou notre capacité à faire un choix
  2. Faire ce dont on a envie ou être libre et arbitre

Et pour finir, pourquoi faire ce dont on a envie est utile au monde ?